Le Sporting Bruxelles peut croire au maintien en P1
Le club marque les esprits dans une mission de sauvetage fructueuse.
- Publié le 19-02-2019 à 11h59
- Mis à jour le 19-02-2019 à 14h53
Le club marque les esprits dans une mission de sauvetage fructueuse. Hormis une défaite concédée lors du match de reprise contre Kosova, le Sporting Bruxelles n’a pas été battu en 2019. Avec des partages contre Villers et Ixelles ainsi que des victoires face à Waterloo, la Renaissance Forestoise, et surtout le Crossing ce dimanche, l’équipe est revenue dans le coup et se rapproche de plus en plus du maintien.
En l’emportant face à une équipe du Crossing qui n’avait pas encore perdu en 2019, le Sporting Bruxelles a également prouvé qu’il n’avait rien à faire en bas de tableau.
"On l’a emporté parce que nous avions plus de volonté, une meilleure mentalité et que, tactiquement, les choses mises en place en semaine ont été parfaitement appliquées lors du match. Un projet de jeu se met en place et tout le monde adhère désormais à la philosophie du coach. Cela demande énormément de concentration et de travail, mais tout le monde a compris que c’était le meilleur moyen de s’en sortir", affirme Yassine Mouallali.
C’est le jour et la nuit entre le Sporting Bruxelles de 2018 et celui d’aujourd’hui. "Dans ma carrière, je n’avais jamais vécu une saison comme celle-ci. Je ne m’étais jamais retrouvé en dernière position et je n’avais jamais vu un tel changement de mentalité dans un groupe. Le nouveau coach a pris le temps de tout mettre en place et tout le monde a compris ce qu’il devait faire. C’est vraiment cette discipline tactique qui nous permet de désormais espérer puisque, à l’exception d’un seul joueur arrivé en janvier, nous avons la même équipe."
Du coup, le Sporting Bruxelles s’est relancé dans la course au maintien. "Notre victoire contre le Crossing, c’est celle de la confirmation. Elle nous permet de marquer les esprits et de prouver que nous méritons de jouer autre chose que cette lutte pour le maintien. Un club comme le Sporting Bruxelles ne peut pas descendre."